Exo-planette

J’ai enfin retrouvé le soleil, le début de l’été, les scènes du passé qui se défilent dans un train. Je ne peux pas me décrocher du rêve, des formes musclées qui se profilent lointaines. Enfin cette liberté qui reste une illusion alors que je deviens tout engourdi par la double IPA…

La mer est étonnamment calme mais personne ne se baigne. Le spectre des couleurs s’enchevêtrent dans le large et c’est là-bas que je me projette.

Puis, en chemin de retour, je m’arrête à l’église, je fouis la foule, mais pas pour me réconcilier avec Dieu, non, notre rupture est définitive, je le sais maintenant, mais pour retrouver le silence doré à travers des vitraux, cette lumière solaire filtrée que me nourrit…

C’est la même lumière qui se retrouve dans « Vénus as a boy « une nuance ocrée, ouatée qui viens « d’ailleurs, ou bien maintenant que Sabrina Carpenter apport son souffle estival avec cette chanson « espresso « je suis comblé

Für Elyse

Tu demeures toujours au dessus des nuages, informe et sans frontières mais au moins tu possèdes un nom!

J’ai pensé qu’en prenant le train depuis Taormine, ou l’avion de Catane à Rome, je serai plus proche de toi, mais non, tu n’as pas encore de domicile mais je te sens fortement à travers de ce voyage!

Cette nouvelle visite à Rome c’est pour toi; la prochaine fois ça sera avec toi!

11 avril

Le retour en train vis-à-vis d’un mec avec charme

Le regarde ténébreux

J’aime sa bague ses cheveux « dérangés »

Il est absorbé dans « son truc »

Il ne me regarde pas

Puis

Je décide de ne pas aller au jnlf

J’écris à DS pour valider

Je suis les traces du roman de Patrick Mondiano

Rue Laferrière

Je m arrête au bar du coin

Je télécharge les photos d’Antipov

Au café bar du 9eme il y à plusieurs personnes qui me tire l’attention :

Un mec aux doigts arachnoïdes « connecté » sur son portable, 3 cops qui se racontent « des choses » un pd qui attend du monde bronché dans le milieu artistique…

Les couleurs du port

Je ne peux pas me lasser du

ce vert-turquoise qui coule sur les ombres hachurées des bateaux dans l’eau paisible

Le ciel de plomb inoxydable

Quand j’arrive c’est le départ

Quand je pars je prends avec moi un voyage sans horizons

Nouvelle ivresse

Dehors le monde est trop sonore

J’entends le fer rouiller

L’aboiement assourdissant des chiens

Les pneus qui crissent sur la chaussée goudronnée

La houle qui heurte les poteaux

Tandis qu’à l’intérieur un feu nouveau frémit de plus beau, une nouvelle ivresse s’empare à moi, enfin le silence mouillé.

C’est ça que je vais dire au psy !

Nostalgic feel

Who could imagine finding here a blue ski ?

When I step out of the train my head was full, my heart was empty and this feeling couldn’t get better .

But the the hourglass turn and as I was getting out of the Flunch, the dark clouds gathered around and let myself overwhelmed of sentimental thoughts

Everything was set for that “nostalgic feel” peaks number 1 this weekend

Goodbye soleil (Lewis ofMan Remix)

Voyager, regarder par la fenêtre et s’absorber dans le dream pop d’Aquillo. Penser à la vielle dame de la veille sur un brancard d’hôpital, transportée comme un chiffon usé, son regard limpide, les yeux clairs, qui transperce le temps et l’arrête (?), à Raymond et Etienne, cet amour morose par les temps de guerre. Arriver au bar, j’ai trouvé ce qu’il fallait pour un touriste de passage, éphémère , sans rester insensible aux refrains en sourdine que j’ai du mal à dénicher sur le fond tonitruant des étudiantes allemandes qui à la fin de leur repas elles ont sorti toutes les pièces de leurs poches pour payer l’addition (c’est drôle quand je pense qu’il fut une époque où j’étais un pauvre parisien….)

En couple avec la Vie et le Bonheur

Le TER à 7h du matin était presque vide.

A la Gare d’Auffay, un flot d’élèves sont montés dans le train, probablement ils vont à l’école à Rouen. Ils se ruent rapidement sur les sièges, ouvrent leurs cahiers et commencent à « își copieze temele unul de la altul” 😄